Echelle Internationale

Publié le 14 octobre 2025

Modifié le 4 novembre 2025

À l’échelle internationale, les organisations et la coopération entre États jouent un rôle déterminant dans la promotion de l’aménagement durable.

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Les objectifs de développement durable : un cap commun

Des accords majeurs imposent aux pays des objectifs ambitieux pour intégrer la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources dans leurs politiques d’aménagement. 

Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies proposent aux gouvernements une feuille de route commune visant à encourager des villes et territoires plus inclusifs, la préservation des ressources naturelles ou encore le recours aux énergies renouvelables. 

Les impacts sur les politiques d'aménagement

Les ODD influencent profondément l’orientation des politiques et des démarches nationales en termes d’aménagement des villes et des territoires. Cela s'illustre par exemple à travers le Guide de l’aménagement durable.

De même, des institutions comme la Banque mondiale ou le Fonds pour l’environnement mondial jouent un rôle crucial en finançant des projets d’aménagement écoresponsables : construction de réseaux d’assainissement, développement de transports collectifs non polluants ou appui à la gestion durable des espaces ruraux et urbains, en particulier dans les pays en développement.

Le rôle de l'Union européenne

L’Union européenne occupe une position de premier plan en matière d’aménagement durable. Elle agit à plusieurs niveaux :

  • Cadre législatif et réglementaire commun : L’UE élabore des directives et des règlements qui obligent ses États membres à prendre en compte le développement durable dans leurs politiques d’aménagement. Par exemple, les directives sur l’évaluation environnementale stratégique ou Natura 2000 aident à préserver la biodiversité et à limiter les impacts environnementaux des projets d’aménagement.
  • Financement et soutien technique : Au travers de fonds spécifiques comme le Fonds européen de développement régional (FEDER) ou le Fonds de cohésion, l’UE finance de nombreux projets en faveur de la transition écologique : aménagement d’écoquartiers, rénovation énergétique, développement des énergies renouvelables et des mobilités douces.
  • Stratégies et plans d’action intégrés : La stratégie "Europe 2030" et le Pacte vert européen ("Green Deal") fixent des objectifs clairs : neutralité carbone, restauration des milieux naturels, villes intelligentes et durables. Ces stratégies orientent les politiques publiques nationales et locales, incitant à une gestion intelligente et durable de l’espace.
  • Coopération et transfert de connaissances : L’UE encourage la coopération transfrontalière, le partage de bonnes pratiques et l’accès à la recherche et à l’innovation dans le domaine de l’aménagement durable via ses programmes Interreg ou Horizon Europe.

Ainsi, l’Union européenne n’est pas seulement un bailleur de fonds : elle crée un cadre cohérent, incitatif et exemplaire qui inspire et oriente l’ensemble de ses membres vers un aménagement des territoires respectueux de l’environnement, cohérent avec les enjeux de solidarité et de qualité de vie.

L’influence de ces accords et cadres internationaux s’exprime par la pression positive qu’ils exercent sur les États, les conduisant à adapter progressivement leur législation et à améliorer leurs pratiques. L’Accord de Paris, par exemple, a poussé de nombreux pays à revoir leurs plans d’urbanisme, encourager la rénovation énergétique et développer la mobilité durable.

Enfin, la coopération entre États et régions, via le partage de connaissances, les transferts de technologies et l’aide financière, permet de soutenir l’émergence de projets d’aménagement durable, même là où les moyens techniques ou économiques font défaut.

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