Le territoire et le périmètre de réflexion

La Fosse-de-Tigné, un des anciens bourgs de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon
La-Fosse-de-Tigné constitue l’un des neuf bourgs historiques de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon, créée en 2016. Appartenant aux aires d’influences de Cholet à l’Ouest, et Saumur, à l’est, ce territoire de 7880 habitants fonctionne en réseau, avec Vihiers comme pôle principal, regroupant une majorité de commerces et services. Les communes déléguées de Nieul-sur-Layon et Saint-Hilaire-du-Bois agissent, elles, comme pôles d’appuis du territoire communal. L’importante superficie de cette commune lui confère une diversité de paysages ruraux.

Les anciens abattoirs Banchereau
Après une revente de la société de transformation de viande à une société de démolition et dépollution, le site a été rasé de l’ensemble de ses bâtiments. Racheté par la collectivité en 2016, le site a fait l’objet d’un premier processus de renaturation, sans qu’il n’y ait eu, aujourd’hui aucune preuve de dépollution du site par la société vendeuse. La maitrise foncière de ce terrain a permis au bourg de réaménager ses entrées sud et est, sur une portion du site. Le reste de l’espace constitue aujourd’hui un grand vide.

La ou les problématiques

L’atelier s’inscrit dans un contexte économique particulier pour le bourg : une première étude programmatique avait été menée sur le même site, mais le budget proposé pour sa transformation globale n’était pas mobilisable par la collectivité. Cette situation a engendré la limitation du projet au besoin le plus urgent pour le bourg, à savoir la refonte de la voirie d’entrée de bourg. Dès lors, le mode opératoire classique pour ce type de projet ne peut être suivi et oblige à réinventer des modes d’action. En effet, un projet paysager développé avec une mission de maitrise d’œuvre, suivi d’un chantier d’aménagement de parc n’est pas finançable aujourd’hui par la commune nouvelle.
Aussi, un aménagement d’espace public "traditionnel" ici mobiliserait un budget très important en termes de gestion-entretien, et viendrait s’ajouter à l’entretien des autres espaces publics du bourg. La grande question a laquelle a tenté de répondre l’atelier a donc été la suivante : Comment faire avec peu de moyens pour recréer un espace naturel à la campagne ?

Les enjeux et leviers de l'Atelier

Plusieurs enjeux ont été défini avec les participants quant à l’avenir du site :

• S’inscrire dans le schéma paysager du bourg
• Améliorer le fonctionnement du bourg
• Offrir un espace de nature qualitatif à la campagne

Une démarche itérative, basée sur la programmation
Le budget limité pour ce projet public et la vocation non définie du site invitent à être extrêmement prudent quant à sa programmation. Figer le projet par une programmation très précise implique une transformation du site afin qu’il réponde à une fonction précise, et plus difficilement réversible. Afin d’aider la collectivité quant aux types d’actions à mener sur le site, l’atelier a tenté d’objectiver les différentes idées d’usages par différents critères, puis de les classer en fonction de leur appétence :

• Certaines idées faisant consensus à mettre en place rapidement pour activer le site. Ces premières actions doivent être aménagées de manière à laisser la possibilité de compléter la vocation du site par d’autres
• Une partie des usages imaginés ne faisant pas l’unanimité, mais à tester au fil du temps
• Une partie des idées ayant récolté davantage de réticences et doutes quant à leur faisabilité ou pertinence.

Cette objectivation a permis de guider deux scénarios d’aménagement du site, associé à un processus alternant des temps d’actions, d’expérimenté, et des temps de bilan et suivi du projet.

Les actions à engager

Le processus de projet à mettre a œuvre a été associé à une feuille de route permettant de guider sa mise en route, à travers des actions précises à mettre en œuvre, des acteurs à mobiliser, et une ébauche de calendrier opérationnel

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